Le dosage de l’hormone antimüllérienne est utilisé en cas d’infertilité . En effet, celle-ci a le pouvoir d’aider les couples à avoir un enfant rapidement et booster la fertilité.
Cependant, ce terme peut faire fuir certaines personnes.

Voir aussi : bilan de fertilité de la femme, quels sont les tests à effectuer ?

 

Tout savoir sur l’hormone antimüllérienne : tomber enceinte rapidement

Qu’est-ce que l’hormone antimüllérienne ?

L’Hormone Antimüllérienne (AMH) est une hormone protéique homodimérique. Elle est également connue à travers l’abréviation TGF  (Transforming Growth Factor).

Elle est un excellent marqueur biologique qui permet d’évaluer la réserve ovarienne disponible chez la femme. Pour résumer, elle  juge la capacité d’ovulation. Cependant, les quantités présentes dans le corps de la femme sont relativement faibles.

Chez l’homme, l’AMH est un critère fiable permettant d’identifier l’existence de spermatozoïdes dans les testicules. Au contraire de la femme, les taux d’AMH chez l’homme sont élevés.

 

À des moments différents de la vie, les hommes et les femmes créent cette hormone.

Les hommes créent cette hormone dès la naissance. Ce phénomène est dû l’augmentation de la testostérone dans les testicules. Cependant, au vu de la réaction négative à la testostérone, la quantité diminue lors de la puberté.

 

Pour les femmes, le cheminement n’est pas le même concernant l’hormone antimüllérienne.
La quantité de l’hormone antimüllérienne reste faible tout en long de sa vie.

 

Pourquoi faire une analyse de l’AMH pour avoir un enfant ?

L’analyse de l’AMH est un élément clé dans le bilan d’infertilité. Ce taux est considéré par de nombreux professionnels comme le meilleur reflet de la réserve ovarienne et un bon indicateur du taux de réussite de certains protocoles d’assistance médicale à la procréation (AMP).

De plus, une étude menée par Themmen et al. réalisée en 2002 prouve qu’il existe un lien entre le taux d’AMH (élevé) et le nombre d’ovocytes ponctionnés après une stimulation ovarienne.

 

Chez les hommes, le taux d’AMH est un bon indicateur de la spermatogénèse. En effet, le taux d’AMH dans le liquide séminal est moins important chez les individus ayant une azoospermie. Effectuer l’examen autour de l’hormone antimüllérienne permet de mettre l’accent sur des problèmes d’infertilité.

Le taux obtenu est en corrélation avec le nombre de spermatozoïdes et le volume des testicules.

Voir aussi : la qualité du sperme de votre conjoint, nécessité pour avoir un bébé rapidement

 

Que faire face aux résultats obtenus ?

Un taux anormalement bas d’AMH signale une altération de la réserve ovarienne.

  • Lors du contrôle chez la femme, les professionnels sont dans l’obligation de prendre en compte l’âge et la réserve ovarienne.
  • Si cette réserve est faible, en fonction de l’âge de la patiente, on parle d’insuffisance ovarienne prématurée.

Le taux AMH bas a été analysé par le congrès ESKA. Dans le travail de Casper, chez les femmes de moins de 35 ans, une AMH trop basse ne signifie pas que la fécondité est réduite. De plus, il n’indique pas une baisse de la qualité ovocytaire. Il pourrait néanmoins être le signe d’une ménopause précoce.

D’après le laboratoire d’Eylau Unilabs Paris Neuilly Unité Inserm, de nombreux médecins mettent en avant les raisons de la diminution du taux d’AMH :

– Le tabac
– La consommation d’alcool
– L’origine ethnique

Au contraire d’un taux de l’hormone antimüllérienne basse, il est possible que le résultat soit trop élevé :

  • Un haut taux d’AMH peut traduire un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)
  • Chez l’homme, l’analyse de l’AMH se fait à travers un spermogramme. Les antécédents de la personne sont également importants.

L’hormone antimüllérienne donne des informations importantes aux médecins. En effet, en fonction du taux de chaque personne, les chances d’avoir un bébé rapidement varient. Le taux d’AMH est donc à surveiller chez tous les couples souhaitant fonder une famille.